Inauguration de l'oliveraie du Var, à Pierrefeu.

153 petits oliviers jonchent les terres du centre hospitalier Henri Guérin, à Pierrefeu. Une toute nouvelle oliveraie pour encourager et célébrer la solidarité entre tous les maires du département. Une plaque a été inaugurée sur le domaine, "les communes seront tirées au sort pour savoir lesquelles pourront repartir aussi avec la leur !", explique Jean-Louis Masson, président du département du Var.

La confrérie du rameau d'argent, ordre créé en 1955 autour de l'olivier, s'est chargée de planter ces arbustes et de les entretenir depuis le mois de juin dernier, en sélectionnant deux variétés : le bouteillan, originaire de la ville d'Aups, et l'aglandau. 

Avec cette idée d'un olivier par commune, le département et la confrérie insistent sur le symbole de l'olive dans le sud-est, le pourtour méditerranéen et l'identité varoise.

 

"Qui plante un olivier, plante pour 1000 ans"

 

Si pour l'instant l'oliveraie n'a pour objectif que de grandir paisiblement, elle pourrait bien avoir un intérêt thérapeutique pour les patients de l'hôpital psychiatrique. Les 153 arbustes sont plantés sur les terres du centre hospitalier Henri Guérin et ne se trouvent qu'à quelques minutes à pied des bâtiments principaux.

"L'objectif de cette oliveraie, c'est de la faire vivre, avec, pourquoi pas, une utilité thérapeutique", explique le directeur du centre hospitalier Nicolas Funel. "Nous entretenons des discussions en ce moment avec différentes associations pour organiser des ateliers autour de l'oliveraie". 

 

 

"Qui plante un olivier plante pour 1000 ans, c'est un dicton provençal !", s'amuse Bernard Jaquet, grand maître de la confrérie du rameau d'argent, sa cape verte sur les épaules. "C'est une oliveraie collective, nous y croyons ! Si elle dure 1000 ans, on ne sera plus là pour le voir mais on peut quand même partir de cette idée". 

Une fois les premières récoltes effectuées d'ici quelques années, la destination des olives n'a toujours pas été statuée.