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Haute-Loire : police en gendarmerie renforcent leur lutte contre la délinquance

Haute-Loire : police en gendarmerie renforcent leur lutte contre la délinquance

Un article rédigé par Martin Obadia - RCF Haute-Loire, le 24 février 2025 - Modifié le 24 février 2025

Le préfet de Haute-Loire a présenté son Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien. Ce plan découle d’un diagnostic mené par la gendarmerie et la police. Il vise à mieux cibler les interventions des effectifs pour renforcer la lutte contre la délinquance. 

Le préfet de Haute-Loire entouré du commissaire de police et du commandant du groupement de gendarmerie de Haute-Loire ©Martin ObadiaLe préfet de Haute-Loire entouré du commissaire de police et du commandant du groupement de gendarmerie de Haute-Loire ©Martin Obadia

Entouré du commissaire de police et du commandant du groupement de gendarmerie, Yvan Cordier, le préfet de Haute-Loire a dévoilé les grands axes du Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien (PADRSQ). Ce plan est une déclinaison du plan national présenté par le Ministre de l’intérieur Bruno Retailleau. Il vise à accentuer les actions contre la délinquance. Il est adapté aux besoins de la Haute-Loire selon le préfet altiligérien.


Le département est « dans une situation favorable » en termes de délinquance selon Yvan Cordier. Elle a baissé de 8,4% en 2024 et le taux d’élucidation, lui dépasse les 50% et « la chaîne pénale est particulièrement efficace ». Pourquoi un nouveau plan ? L’objectif de ce plan est de « renforcer la sécurité du quotidien, de maintenir le faible niveau de délinquance et de continuer à la diminuer » selon le commissaire de police Frédéric Gonon.
 

2 priorités formulées pour la Haute-Loire


Ce plan a été élaboré suite à un diagnostic réalisé par la police et la gendarmerie fin 2024, étude qui vise à connaître les lieux problématiques, les moments les plus sensibles. Ce plan se veut une « réponse adaptée ». Il veut tout d’abord se prémunir du risque de délinquance itinérante (raids, cambriolages, venue de trafiquants de stupéfiants d’autres départements…). Pour le préfet la solution c’est de mettre en place des contrôles de flux coordonnés (police, gendarmerie, douane) sur les axes, c’est aussi s’appuyer sur la vidéo surveillance comme dans l’est du département avec le Bouclier sécurité. 


La seconde priorité c’est de diffuser chez les citoyens une « culture de la sécurité ». Il existe des dispositifs de vidéo protection dans les communes. Le préfet évoque la possibilité « d’inciter les personnes à s'engager dans des dispositifs comme participation citoyenne ou encore à ne pas hésiter à se mettre en contact avec la police ou la gendarmerie dès qu’ils voient quelque chose de suspect. Ils concourent au continuum de sécurité ». Yvan Cordier affirme que sa priorité est d’éviter « cette délinquance qui remet en cause le pacte social »


Se pose la question de ce qu’apporte ce plan par rapport à d’autres dispositifs comme la police de sécurité du quotidien. Pour le préfet « c’est pouvoir s’adapter aux spécificités du département, être visible, et aussi monter par exemple des opérations coordonnées avec l’autorité judiciaire ». Yvan Cordier l'affirme, l'enjeu c'est de montrer que les forces de l'ordre « font leur travail ». 
 

Quelles actions concrètes pour la police et la gendarmerie ? 

 

En fonction de sa zone d'intervention, chaque acteur a défini des axes d'actions. Dans la zone police, le diagnostic a révélé que 40% des actes de délinquance ont lieu en ville haute, en vieille ville et à la gare du Puy-en-Velay. Les faits sont concentrés en fin de semaine et en fin de journée (fin d'après-midi jusqu'à minuit). L'objectif est d'intervenir au bon moment avec les effectifs adaptés. Le commissaire Frédéric Gonon l'évoque au micro de RCF.

Commissaire Frédéric Gonon - Les actions mises en œuvre par la police avec PADSRQ

Ce travail se fait en collaboration avec la Police Municipale, les agents de la SNCF et la gendarmerie.

La gendarmerie, elle observe que l'est de la Haute-Loire est particulièrement touché par les atteintes aux biens. L'arrondissement d'Yssingeaux regroupe plus de 50% des cambriolages et des vols d'automobiles du département. Le colonel Christophe Marboutin analyse aussi une progression continue depuis de 2019 des violences intrafamiliales. De 19% de l'activité des gendarmes en 2023, c'est passé à 21% en 2024. Face à ce constat il souhaite accentuer le travail avec les associations. Dans le cadre de ce plan, il évoque sa démarche au micro de RCF. 

Colonel Christophe Marboutin - Actions PADSRQ gendarmerie
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