Flamme olympique : quand les collectivités renoncent à son passage
Après son arrivée triomphale à Marseille mercredi 8 mai, la flamme olympique va traverser la France jusqu'au 26 juillet, en 68 étapes. Mais derrière la joie manifeste de l'accueillir, certains tiquent sur le montant : 180 000 € par jour. 37 départements se sont opposés au passage de la flamme sur leur territoire.
La flamme olympique à Aix-en-Provence © Robert Poulain, RCF180 000 €, c'est ce que coûte le passage de la flamme olympique dans chaque département. Mais derrière la joie manifeste de certains politiques à accueillir la flamme, d'autres tiquent sur le montant.
On le constate en regardant le parcours de la flamme : si 64 territoires accueillent la flamme du 8 mai au 26 juillet (pour 68 étapes au total), certaines zones ne sont pas desservies.
Sur la Route de #Paris2024
— Paris 2024 (@Paris2024) 23 juin 2023
Le Relais de la Flamme Olympique fera briller nos territoires ! 
Voici le parcours de 68 jours de fête et de célébrations en France.
Pour plus de détails sur les villes traversées, on passe le relais aux départements 👇 pic.twitter.com/u4uLKjlH0n
Qui paye le passage de la flamme ?
Pour chaque étape, deux acteurs se partagent les coûts à payer au Cojop (le comité d'organisation des jeux olympiques et paralympiques) : les collectivités territoriales – les départements, en grande majorité – à hauteur, donc, de 180 000 €, et les sponsors pour près de 360 000 €. Chaque journée coûte donc, au final, 540 000 €. Le coût total du passage de la flamme s'élève, lui, à plus de 35 millions d'euros.
Quels départements opposés ?
Certains départements, notamment lorsqu'ils sont dirigés par l'opposition, ont refusé le passage de la flamme chez eux. C'est le cas de 37 départements, rapporte Ouest France, qui a dressé une carte des territoires qui accueilleront (ou pas) la flamme olympique.
Difficile d'en faire la liste complète, mais on remarque que plusieurs départements limitrophes, situés à la confluence des régions Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, se sont dressés contre le passage de la flamme. En Bretagne, malgré la participation financière de la région, elle ne passera pas par le département des Côtes-d'Armor, présidé par la gauche. Dans les territoires d'Outre-Mer, Mayotte ne participera pas au passage de la flamme. À l'inverse, le centre spatial de Kourou, en Guyane, la verra passer.
