Rien ne va plus entre la Turquie et les Pays-Bas, et l'Union européenne plus largement. Ce week-end, le gouvernement néerlandais a fait expulser la ministre turque de la Famille puis a empêché la visite du chef de la diplomatie turque. Les deux dirigeants devaient participer à des meetings pour promouvoir auprès de la diaspora turque le "oui" au référendum de Recep Tayyip Erdogan.
Un référendum très controversé puisqu'il vise à renforcer les pouvoirs du président turc, qui verrouille ostensiblement son opposition depuis le putch raté les 15 et 16 juillet derniers. Indésirable aux Pays-Bas, le chef de la diplomatie turque a finalement tenu un meeting, en France, à Metz dimanche. Un meeting critiqué par le Front national, Les Républicains et Europe Ecologie les Verts notamment.
Le ministère français des Affaires étrangères fait quant à lui valoir la liberté de réunion. Une position qu'a rejoint Benoît Hamon lundi 13 mars alors que d'autres candidats à la présidentielle, comme Marine Le Pen, François Fillon ou encore Emmanuel Macron ont vivement critiqué la position et les récentes déclarations turques.
Nicolas Monceau, maitre de conférence en Sciences politiques à l'Université de Bordeaux et spécialiste de la Turquie revient sur la position de la France dans ce dossier:
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