Clermont-Ferrand : Vét'Ovalia, une clinique vétérinaire à la pointe de la technologie

Orthopédie, cancérologie, ophtalmologie... Ces services ne sont pas destinés aux humains mais bien aux animaux de compagnie à Vét'Ovalia. La clinique a été ouverte en janvier par six vétérinaires associés. "L'histoire de ce lieu, c'est avant tout celle de rencontres humaines", dit avec émotion l'un d'eux, le docteur Marc Lafond. "Toute ma carrière, j'ai été obsédé par cette propriétaire qui est partie faire soigner son chien atteint d'un cancer à Paris. Aujourd'hui, c'est possible à Clermont-Ferrand ! C'est un aboutissement pour moi !"

Les équipes sont les mêmes qu'à l'origine du pôle santé Chanturgue, installé sur le boulevard Maurice Pourchon. Certains services ont même été transférés aux Gravanches, dans ce bâtiment de plus de 2 000 m² sur trois étages. Des salles d'opération, un scanner, des salles d'ophtalmologie sans lumière... Bref, toutes les spécialités sont réunies pour soigner au mieux les animaux de compagnie.

"Nous prenons en charge les animaux en référé", précise Guillaume Brunon, l'un des vétérinaires associés. Il poursuit : "Nous intervenons quand le vétérinaire généraliste n'a pas les capacités ou le matériel suffisant. Dans ce cas-là, il redirige les patients vers nous. Notre but est de rayonner sur toute l'Auvergne."

Qualité de soin et bien-être animal

Avec ses équipements, la clinique entend être prête à toute éventualité. "Je dirais qu'à ce jour, nous couvrons 95 % des possibilités qui s'offrent à l'homme dans les hôpitaux", abonde Guillaume Brunon. De plus, il met en avant un souci d'accueil des animaux : "Nous avons conçu les cages pour un confort maximum des chats. Pour les chiens, nous avons fait des 'runs', ces cages pour gros chiens, afin qu'ils aient de l'espace. Nous visons une capacité d'accueil jusqu'à 90."

Ces équipements et ces grands espaces de travail sont un vrai plus pour Sylvain Massa, spécialisé en dermatologie : "C'est un outil de travail qui est confortable ! Moi, j'insiste beaucoup auprès de ma clientèle là-dessus. Nous avons des capacités d'hospitalisation, de surveillance et, objectivement, de bien-être animal bien au-dessus de ce que nous faisions auparavant, car l'espace nous le permet."

Le projet a coûté en tout près de 6 millions d'euros.