Placée dans le quartier le plus vieux de Cannes, le Suquet, la Chapelle de la Miséricorde marque son importance au sein du patrimoine emblématique historique de la ville de Cannes, justifiant la motivation derrière sa restauration tant souhaitée. Officiellement nommée monument historique en 1933 grâce à la demande de l’Association des descendants des vieilles familles cannoises, elle témoigne de l’héritage culturel de la ville.
L’importance de ce lieu se montre par le maire de Cannes, David Lisnard. Le maire est connu pour sa politique volontariste de valorisation du patrimoine religieux cannois. Ainsi, a été réalisé une rénovation totale de l’édifice dans la continuité du Plan Église, créé en 2014. Avec ce renouvellement de l’esthétique, « un lien architectural et spirituel entre des époques » était à la base de cette action.
Construite en 1617, la chapelle, nommée Notre-Dame-de-la-Miséricorde du Bord de Mer en 1677, est l’un des plus anciens édifices de Cannes et un véritable symbole de l’histoire cannoise. Au fil des siècles, elle a servi de lieu de rassemblement pour diverse organisations, notamment l’Assemblée des Communautés de Provence en 1635. En raison du principe de laïcité qui encadrait ces conférences, la chapelle fut la seule autorisée à pratiquer le culte pendant la Révolution. Les derniers travaux de restauration, avant son renouvellement actuel, datent de 1934 pour la toiture et de 1968 pour le clocher.
Grâce au soutien du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, à hauteur de 418 000 euros, la Mairie de Cannes a pu élaborer un plan d’action en deux étapes importantes. Dans un premier temps, la municipalité s’est penchée sur la restauration du maître-autel de style baroque datant de 1775. Cette restauration a eu lieu entre 2022 et 2023, avec un second soutien de la Fondation du Patrimoine.
En 2024, dans un second temps, s’est déroulée la rénovation complète de la chapelle. Les travaux ont porté sur la modernisation des parties les plus importantes du lieu de culte, tel que les façades, le portail d’entrée et les installations électriques, pour n’en nommer que quelques-unes. Tout au long de ce projet, David Lisnard a tenu à moderniser l’infrastructure héritée du passé, tout en respectant les racines et l’histoire liées aux époques précédentes. Un “devoir d’être transmetteur”, qui vise à partager le patrimoine emblématique de Cannes avec les générations futures.
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